La réponse la plus communément admise est « sauve qui peut !». Les relations conflictuelles belle-mère/ belle-fille façon Cendrillon ne sont pas entièrement un mythe. Mais qu’en est-il lorsque l’on doit de vivre avec sa belle-mère ? Est-ce par contrainte ou par choix ?
Dans 60% des cas, ce sont les hommes qui proposent à la future mariée de vivre chez ses beaux-parents.
La plupart des personnes interrogées, hommes et femmes confondus, s’accordent à dire que cela signifie la fin de la vie de couple et l’absence de toute intimité.
L’abandon de certaines libertés
Pour Sara, jeune cadre, il est hors de question de renoncer aux promenades en petite tenue dans la maison et autres habitudes telle que la grasse matinée du week-end. « Lorsque je rentre j’ai envie de profiter de mon homme, que l’on vive notre vie de couple sans l’intrusion de mes beaux-parents. Je me passerais bien de leurs commentaires sur la façon dont je dois gérer mon foyer. Mon mari est aussi de cet avis. » Pour la majorité des couples, mieux vaut renoncer à un certain confort matériel plutôt que de vivre même dans une grande maison qui ne leur appartient pas. C’est le choix qu’a fait Hicham qui a préféré vivre dans un 20m² après son mariage, plutôt que chez sa belle-mère.
Et des contraintes dans la vie de couple
Un autre problème que pose ce ménage à trois (ou plus) est l’intrusion de la belle-mère dans l’éducation des enfants, lorsqu’il y en a. C’est le cas de Mylène et de son mari, tous deux âgés de 25 ans et étudiants. Le jeune couple, qui vit à la charge des parents d’Eric, ne supporte plus cette maman de substitution. « Ma belle-mère, du fait qu’elle nous héberge, nous traite comme des adolescents et élève notre fille d’une façon qui ne correspond pas à ce que nous voulons. Mais nous ne pouvons rien dire car nous sommes chez elle, et ce sont ses règles ».
Un avis partagé par tous les jeunes couples ?
Tous ne voient pas pour autant ce mode de vie comme une contrainte. Pour Jamel, 33 ans, hors de question de vivre sans sa maman, et sa fiancée devra s’y faire. Nassima, 27 ans, employée de banque, vit quant à elle chez sa belle-mère et pour son plus grand bonheur celle-ci ne s’immisce pas dans la vie privée du couple. Chacune respecte l’intimité de l’autre.
En conclusion: « mieux vaut un petit chez soi, qu’un grand chez les autres. Partagez-vous cet avis?