Le mariage constitue le point d’orgue d’une relation amoureuse. Réunion de deux cœurs mais aussi de deux familles, celui-ci n’est néanmoins pas exempt de questions d’ordre plus prosaïques. L’acte induit un rapport pécuniaire et personnel entre les deux époux et cet acte, c’est la dot.

La dot, une pratique ancestrale

Cette pratique ancestrale s’intègre dans le champ culturel de très nombreux pays dans le monde. Mais la dot arabe (Mahr), a ceci de particulier que c’est l’homme et non pas son épouse qui doit s’acquitter de cette contribution, parfois uniquement symbolique, mais toujours condition de légitimité coutumière du mariage. En effet, dans le rite malékite, en vigueur au Maghreb, pour que le mariage soit validé, le consentement des époux, la présence de deux témoins et la fixation de la dot sont des conditions sine qua none.

La valeur minime de la dot était, par le passé, communément fixée à un Louis d’or . Somme ayant initialement pour fonction de dédommager les parents pour la perte de leur fille. En effet, les parents de la mariée perdaient une force de travail, récupérée par la belle-famille. Cette dot, versée par l’époux, pouvait aussi signifier le rachat par celui-ci des droits que sa femme devait avoir sur les enfants naissant de leur union.

Mais de moins en moins courante

Avec le temps, la dot a subi de très grandes mutations. Elle ne se présente plus nécessairement sous forme d’argent et revêt souvent l’apparence de cadeaux offerts par l’amoureux à l’élue de son cœur. Bijoux, parfums, vêtements, produits de beauté en tous genres…La femme fixe ici les règles. Pour beaucoup de jeunes femmes, la pratique de la dot est dépassée et ne souhaitant pas ruiner leur mari, elles préfèrent se contenter d’un présent symbolique.

D’après vous, l’amour s’achète t-il avec des cadeaux ?

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